L’ADEME publie les résultats de l’étude « GISEMENT ET DEVENIR DES INVENDUS NON-ALIMENTAIRES », menée en collaboration avec Dons Solidaires
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Le 1er janvier 2022, la Loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) interdira la destruction des invendus non-alimentaires et obligera les entreprises à privilégier le don aux associations de lutte contre la précarité et l’exclusion.
Ce jeudi 25 novembre, l’ADEME a présenté les résultats de l’étude « GISEMENT ET DEVENIR DES INVENDUS NON-ALIMENTAIRES ».
Alors que près de 15% des Français sont en situation de précarité matérielle, Dominique Besançon, Déléguée Générale de Dons Solidaires, a tenu à rappeler le rôle des associations du don : « Depuis 2004, Dons Solidaires , avec le soutien de ses 140 entreprises partenaires, permet aux personnes en difficulté d’accéder à des produits essentiels : hygiène, fournitures scolaires, vêtements, équipements de la maison en redistribuant les invendus collectés à plus 900 structures de solidarité partout en France».
Les enseignements de l’étude
Cette étude établit un état des lieux du marché des invendus non-alimentaires et envisage différents scénarios d’évolution sur les 5 prochaines années.
- En 2019, les invendus sont estimés à plus de 4,3 Md€ en valeur marchande et la part moyenne des invendus représente 3 % du chiffre d'affaires des entreprises
- tous secteurs confondus, le déstockage représente la première voie d’écoulement des invendus et 42 % de la valeur marchande des invendus, suivi du recyclage pour 27% de la valeur marchande puis le don pour 21% de la valeur marchande.
- la part moyenne des invendus (en part de chiffre d’affaires) tous secteurs devrait continuer à baisser et passer de 3 % en 2019 à 2,7 % en 2025.
- Le don aux associations devrait progresser pour une majeure partie des secteurs, en dehors de l'hygiène.
Alors que les grandes entreprises connaissent souvent la solution du don, il est à noter que les PME et ETI méconnaissent la loi, les conditions fiscales, juridiques, réglementaires de mise en place du don et les associations intermédiaires du don qui redistribuent aux structures de solidarité dans toute la France. Une meilleure connaissance de l’écosystème et des solutions disponibles au niveau national et local se révèle indispensable pour faciliter cette voie , l’enjeu réside donc dans la pédagogie pour encourager le don et concilier lutte anti-gaspillage et solidarité.
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